17 novembre 2013
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Au fil d'octobre, les frais matins palissaient.
En l'air, les feuilles sur les arbres rougissaient,
Et dans ce balai des teintes de la nature,
Se jouaient en dansant celles de ta chevelure,
Marbrée comme le tapis jonchant les forêts,
Miroir brun que ton ancien regard arborait.
Malgré l'automne avanncé, le ciel demeurait
Finement bleuté mais de nuages sculptés,
Comme ce que tes nouveaux yeux m'ont dévoilé.
Mais triste aujourd'hui du malheur du temps qui passe,
Pris dans la dans des regrets que rien ne lasse,
Même loin de toi, je me réjouis chaque fois,
Dès que cette dans se rejoue devant moi...