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Les heures qui s'arrêtent au coeur de la nuit,
Et la magie qui s'intalle au coeur de nos vies,
Nous pénètre et nous illumine comme l'or,
Tout ce monde, ce rêve s'efface à l'Aurore.
Le bonheur, magie de ce qui ce vit la nuit,
Sans limite, toujours en dépassant l'ennui,
Apportant dans cette éternité des trésors,
Que finit toujours par nous dérober l'Aurore...
La nuit rien ne semble exister que nos envies,
On vit plus que la journée on ne survit,
Il n'y a plus autour de nous que des trésors.
Et on a vécu un rêve pendant quelques heures...
Mais le doute, la honte, l'amer et la peur;
Elle est toujours là la promesse de l'Aurore!
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Leçons de la vie
18 février 2008
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Il y a cette ombre et puis ce mal que l'on aime,
Et les erreurs sombres derrière ce teint blème,
Mais mon coeur succombre, déjà aime sa peine,
Puis les masques tombent et le mal se déchaîne...
Déjà le printemps fuit, rejoint son cimetière,
Se lève un vent de nuit, et s'installe l'hiver.
Et l'éclat de ma vie perd son brillant de verre,
Puisque déjà terni, comme rouille le fer...
Sauvant les apparences je choisi le silence,
Je feins l'indifférence, comme dernière chance.
Je me souviens l'été, je me souviens rêver...
Et puis ces sentiments, aigris sans leur printemps
Me font songer souvent, à ce reflet absent,
Me font penser souvent, à ton reflet absent...
A Chloé
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Poèmes à Chloé
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Ah, les parfums exquis qui m'enivrent
Du souvenir de la joie de vivre,
Me laissant me glisser vers le néant,
Fuyant ce vide de toi absent...
Et le manque, trépidant de rage,
Appelle déjà mes jeunes os,
Vers la fraîcheur du caveau,
Y trouver le repos de mon âge...
A peine après mon dernier soupir,
Déjà tu viendras verser tes rires,
Avec l'amitié qui me trahit,
Déjà, à l'aube de ma vie...
Ici, rien je n'ai et je hais
Mon coeur, d'avoir voulu t'oublier,
Mais là-bas la quiétude m'attend,
Au pays de l'esprit reposant...
A Chloé
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Poèmes à Chloé
18 février 2008
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Je n'en reviendrai pas
Car déjà condamné
Pour t'avoir vue de près
D'avoir rêvé tes bras...
Je n'en reviendrai pas
De te connaître trop,
De savoir tous tes maux,
D'avoir ouvert mes bras...
Je n'en reviendrai pas,
Tu as fini ma vie,
Mon coeur se putréfie,
Tu gagnes le combat!
Je n'en reviendrai pas Alors je reste là, Même si je suis las, Et je rêve tes bras...
A Chloé
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Poèmes à Chloé
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Demain, il y aura toi,
Demain, il y aura moi,
Il n'y aura plus de nous...
Moi, sous la Lune à genou,
Comme finira ma vie,
Ma vie d'esclave d'asservi...
Je vieillirai à genou,
Je traînerai mes genoux...
Oui, tu m'as coupé les jambes!
A Chloé
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Poèmes à Chloé
18 février 2008
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Le gel de décembre, saisissant au corps,
Fait frissonner aux membres, aux rayons de l'aurore.
Alors quittant la chambre, et mon sommeil d'or,
J'admire au ciel ambre, des reflets de trésors.
Dans ce monde assombri, où les étoiles brillent
Encore dans la nuit, qui tôt se démaquille
Pour mes yeux ébahis, de reflets aux pupilles,
Je rejoins cette vie, où la ville scintille.
Un voile de givre recouvre notre lieu,
Des parfums m'enivrent, montant de tes cheveux,
Et je me sens vivre, à l'éclat de tes yeux.
A midi le Soleil transperce les cristaux
A nuls autres pareils, réduits en flaque d'eau!
Adieu les merveilles et mon amour si beau...
A Chloé
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S'installe le vide et la lourdeur,
Ecrasant chacunes de ces heures,
L'une àprès l'autre, le coeur perçant...
Carpe Diem; de demain rien n'attends!
Ce mal pesant au creux de l'âme,
Criant alors comme le cerf brame
D'être aussi seul dans les bois béants.
Carpe Diem; de demain rien n'attends!
Lentement fuient les jours et les nuits,
Comme le tableau noir on essuie,
Le passé du présent effaçant...
Carpe Diem; de demain rien n'attends!
L'avenir n'existe déjà plus,
Ce manque présent pèse dessus,
Enfumant l'esprit d'un feu mourant...
Carpe Diem; de demain rien n'attends!
L'âme figée par un vent d'effroi,
Rien n'a plus de sens autour de moi,
Il ne me reste que cet être absent,
Carpe Diem, car plus rien je n'attends...
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Cette absence qui me pèse sur l'âme,
Ce manque de toi déjà me condamne,
Cette légèreté aux parfums infâmes,
Sèche mon coeur comme une peau qu'on tanne...
Cet innommable vide m'envahit,
M'innonde, me soulève et me trahit,
Pour me laisser chuter dans le néant,
Monde remplit de ton reflet absent...
De solitude allégeant lendemain,
De souvenirs alourdissant chagrin,
Le manque de la douceur de tes mains,
Me rappelle notre dernier passé,
Tes mots, à l'heure des adieux déchirés:
"Je me tais, me retourne et je m'en vais..."
A Chloé
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18 février 2008
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Combien se sont brûlé au parfum de tes lèvres?
Et combien ont connu ces minutes de fièvres?
Auréoles rouges sur l'ange de ta bouche,
Des bâtons du diable, qui jamais ne te touchent...
Ah! Combien de bonheur, de rêve et de douceur,
Pour ces porteurs de morts, tous consumés dans l'heure?
Fidèl à chaque instant, même de solitude,
Qui t'apporte en flambant, toute ta complétude...
Compagnons de tes doigts, les tenant finement,
Au désir de tes choix, les portant lentement,
A ta bouche sans voix, aspirant cet amant...
Les jalousant souvent, d'être chanceux poète,
Tes lèvres inspirant en lui un air de fête,
J'erre souvent rêvant d'être une cigarette!
A Chloé
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18 février 2008
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16:51
Cet éclat à l'aurore,
Embaumant de trésors,
M'est déjà arraché,
Pour me voir déchiré.
Je pense à toi Chloé...
Ces perles de beauté,
Que mon coeur enivré
Cueillait au creux de toi,
Quand tu tremblais de froid.
Je pense à toi Chloé...
Cigarette écrasée
Au printemps de l'année,
Le temps qui nous sépare
En des esprits épars.
Je pense à toi Chloé...
Pas de larmes versées,
Ni de mots échangés,
Pour notre vrai adieu
Ignoré de tous deux,
Je pense à toi Chloé...
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