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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 22:57
Le ciel bleu éclaté filtre toute lumière,
Tel du verre brisé dans les lieux de prières...
Ces morceaux recollés pour on ne sait quel Père,
Ces fragments condamnés par on ne sait quel fer...

Le ciel bleu éclaté annonçant le repos,
Comme un parfum teinté à l'instant le plus beau,
D'un jour mourant d'été illuminant les eaux,
Du lac où je voyais ton reflet comme un faux...

Le ciel bleu éclaté éclatant de silence,
Pour laisser s'envoler, vers un pays immense,
Des bribes de pensées jetées comme une lance,
Qui viendrait transpercer tous les restes d'enfances...

Le ciel bleu éclaté en de petits framents,
Un à un ramassés par des mains d'artisans,
Qui les ont ressoudés, tous, au fil des printemps,
Et les ont disposés, la lumière au devant...

Le ciel bleu éclaté, n'est déjà plus là-haut,
Il siège désormais dans les bleus des vitraux,
Qui viennent pour filtrer la lumière en un beau,
Dont les yeux ne pourraient qu'en verser quelques eaux...

Le ciel bleu éclaté, mais rien autour ne change,
Les cieux bleus éclatés, mais le monde s'arrange,
Tant de larmes versées devant ces cieux étranges,
Le ciel bleu éclaté : une lettre à un ange...

A Cécile.
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5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 18:22
"Inonde tes yeux de  larmes,
Que je te serre dans mes bras,
Que coule l'eau qui désarme,
Que je ne te parle pas...

Et laisse tes yeux rougir,
Du grand feu de la douleur,
Que je puisse sans rien dire,
Dans mes bras, serrer nos coeurs...

Et si tu veux même pleurs,
Que je te trouve si belle,
De joie plus que de douleur,
Pleurs, que je te sâche belle...

Et moi depuis cette terre,
J'enverrai mes bras aux cieux,
Pour une étreinte dernière,
De nos corps amoureux..."

Il pleut, mais pas de tes larmes!
Et de fines gouttes tombent
Et se mêlent à mes larmes
Sur le marbre de ta tombe...


A Cécile

 

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29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 00:52
Je n'ai plus d'épaule, sur laquelle pleurer,
Mes doigts ne te frôlent, que d'un lointain passé,
Notre course folle, s'est soudain arrêté,
Les cloches s'affolent, au jour de t'enterrer...

De nos matins joyeux, de notre lit d'amour,
Du reflets de nos yeux, de ta peau de velours,
Du doux de tes cheveux, du train pour Singapour,
Il ne reste que le souvenir du jour.

Moi qui te prends la main, et  te baise les lèvres,
Mais ton corps ne dit rien, à ma terrible fièvre,
Nourrit de mon chagrin, qui fait trembler mes lèvres...

Je ne peux comprendre pourquoi tu m'as quitté,
Je ne veux apprendre qu'à vivre à tes côtés,
Cécile ma tendre, je meurs de t'enterrer...

A Cécile
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