23 avril 2008
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Comme l'ombre n'existe que par la lumière,
Et pourtant ne subsiste plus si on l'éclaire,
Jumelle de la piste, collante aux arrières,
Chaque instant nous assiste, mais de nous singulière...
Si on ne peut pas le voir, soudain on s'égare,
On est perdu de savoir qu'il est quelque part,
Car c'est là son seul devoir : "Sois de moi la part".
Je me sais dans un miroir par mon seul regard...
Et pourtant ne subsiste plus si on l'éclaire,
Jumelle de la piste, collante aux arrières,
Chaque instant nous assiste, mais de nous singulière...
Et cette tâche sombre qui nous suit sans bruit,
Que l'on appelle une ombre, nous effraie la nuit,
Car dans tous les décombres, n'est plus rien de lui,
De ce grand frère sombre, mêlé à la nuit...
Que l'on appelle une ombre, nous effraie la nuit,
Car dans tous les décombres, n'est plus rien de lui,
De ce grand frère sombre, mêlé à la nuit...
Si on ne peut pas le voir, soudain on s'égare,
On est perdu de savoir qu'il est quelque part,
Car c'est là son seul devoir : "Sois de moi la part".
Je me sais dans un miroir par mon seul regard...
Ce moi de légèreté qui vient avec moi
En hiver comme en été, au chaud et au froid,
Ne peut pourtant exister que si chaque fois,
Il n'est ni trop éclairé, ni trop loin de moi...
En hiver comme en été, au chaud et au froid,
Ne peut pourtant exister que si chaque fois,
Il n'est ni trop éclairé, ni trop loin de moi...
Moi, je suis ton ombre : tu me sauras toujours,
Dans les heures sombres, je serais là ton jour,
Et ta légèreté, je la suis chaque instant,
Je vis ton nom d'aimer, et tu es mon vivant...
Dans les heures sombres, je serais là ton jour,
Et ta légèreté, je la suis chaque instant,
Je vis ton nom d'aimer, et tu es mon vivant...
A Cécile...